Village de Boulaur
BOULAUR , Gers – Eredità culturale
Chi siamo
Boulaur est un village pittoresque du Gers, connu pour son environnement paisible et ses paysages agricoles typiques de la Gascogne. Avec ses maisons en pierre et son église, il reflète le charme d’une petite commune rurale ancrée dans l’histoire locale.
Abbaye : abbaye du 12ème siècle : l’abbaye Sainte Marie, fondée en 1142 par Pétronille de Chemillé, abbesse de Fontevraud, sur les terres données par le comte d’Astarac. Elle était placée sous l’ordre des Fontevrault. La première supérieure est Longuebrune, veuve de Bernard 1er d’Astarac. Rapidement la communauté de moniales de Fontevrault prospère car elle bénéficie de nombreux dons. En 1792 les religieuses sont expulsées, et la liste des biens réquisitionnés témoignent de la grande pauvreté de la communauté. En 1794, des religieuses de différents couvents viennent à Boulaur pour y monter une petite école pour filles, mais sont de nouveau expulsées en 1798. Après la Révolution, en 1801, Mme de Latour, la supérieure qui a réussi à empêcher la destruction du couvent voulue par les habitants, acquiert l’établissement et en entreprend la restauration. La loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1904 entraine la fermeture du monastère. Les moniales sont expulsées et se replient en Espagne, à Verra de Navara. Vers 1940, les sœurs de la Croix de Strasbourg viennent se réfugier à Boulaur avec de nombreux handicapés et le couvent est transformé en centre médico éducatif. En 1949 il est racheté par une communauté religieuse et Marie-Pia prend possession du monastère qui est très dégradé. Avec quatre religieuses, elle entreprend la restauration. C’était dès l’origine et jusqu’à la Révolution, un monastère pour filles nobles. L’église et les bâtiments (sauf les dépendances), ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le 21/12/72. On peut voir une tour où l’on déposait les enfants trouvés. L’abbaye n’a conservé aucun vestige datant de sa fondation. L’église Sainte Marie est le vestige le plus ancien du couvent, transformé aux 17ème et 18ème siècle, avec le rez de chaussée du bâtiment qui abrite le grand dortoir. Les peintures qui ornent les voutes du sanctuaire et la première travée sont datées entre 1320 et 1340 ont été réalisées par l’école de Giotto (1266-1337). Ces peintures ont été redécouvertes en 1985 sous les peintures du 19ème siècle). L’originalité et la finesse des décors font de l’église de Boulaur un exemple remarquable de l’art du 14ème siècle. Les stalles néo-gothiques du chœur proviennent de l’ancien couvent dominicain de Mazères/l’Hers. Le maître-autel, en marbre des Pyrénées, a été réalisé dans la première moitié du 18ème siècle. Au-dessus de la porte nord, on trouve une croix ancienne en pierre, vestige probable de l’église primitive. Enfin, admirons une Vierge à l’Enfant en pierre, très belle, qui servait de remploi et devait se trouver au centre d’un tympan d’un des portails latéraux. Le monastère de Boulaur fut élevé au titre d’abbaye le 6 septembre 1990. Elle appartient aujourd’hui à l’ordre des Cîteaux. Aujourd’hui les sœurs organisent les visites et font la production de fromage de vache, pâtés et confitures. En 2024, elles inaugurent le nouveau bâtiment d’accueil du public.
Source miraculeuse : La source miraculeuse de Boulaur, dans le Gers, est mentionnée dans l’inventaire de l’abbé G. Loubes, qui rapporte son existence près de la chapelle disparue de Saint Menne, un soldat romain chrétien martyrisé en Égypte. Cette fontaine, appelée à la fois “Fontaine de Saint Menne”, “Saint Mesmin” et “Saint Anne”, était un lieu de pèlerinage. Chaque année, une procession se rendait en ce lieu, portant solennellement les reliques de Saint Menne, dont la statue est toujours conservée dans l’église paroissiale. La procession avait lieu la veille de la fête de Saint-Jean-Baptiste.
La fontaine était réputée pour ses vertus curatives. On lui attribuait des pouvoirs de guérison, notamment pour les malades souffrant de croûtes, d’ulcères, de lèpre, ou de maladies herpétiques, connues sous le nom de “mal de Saint Menne”. Elle était particulièrement prisée pour soigner les scrofules, une affection touchant les ganglions lymphatiques. En 1880, un cas marquant fut celui d’un enfant lépreux, guéri grâce à l’eau de cette source, renforçant ainsi sa renommée.
Lingue parlate : Francese
Benefici
Attrezzature
- Area picnic
- Parcheggio
- Parcheggio gratuito
Servizi
- Documentazione turistica